- so I guess I gotta stay now. (sarah) -

So I guess I gotta stay now.☾ @sarah gallagher.

Un petit soupire qui s'échappe d'entre tes lippes, alors que tu dorais sous le soleil chaud de la côte Est. Un bien fou, de ne rien faire, de ne pas avoir de pensées pour le concert prochain, pas de lignes à écrire même si c'est pas les idées, les ébauches qui manquaient. Mais tu étais là pour te remettre sur pied, pour reprendre un second souffle, avoir enfin quelque chose de positif et de bien dans ta vie. Tu avais tellement abusé de ta notoriété, de ta célébrité qu'il fallait que tu redescendes les pieds sur Terre. Tu n'osais pas imaginer comment tes parents auraient réagis, à te voir comme ça. Ils auraient, ils devaient avoir honte, de là où ils étaient tien. Paix à leurs âmes. L'ultimatum qui est tombé, soit tu t'arrêtes, tu te ressaisis, soit votre groupe se terminait. Une histoire préfabriqué pour démanteler le groupe, toi en dépression, en cure intensive, une maladie imaginaire...Ils étaient bons pour trouver une bonne raison et que la maison de prod n'en pâtisse pas.
Alors oui, t'as pas eu le choix que d'accepter les conditions, que de te plier et de dire que oui : t'étais dans la merde. Dans les bas-fonds. A te voir ainsi avachi sur un transat au bord de la piscine du gîte que tu louais depuis quelques semaines déjà, dur de croire que t'avais un problème. Et pourtant si.

Tu avais pas pris la peine d'aller auprès de ta fratrie, ne voulant pas les déranger. Tu suivais plus ou moins une cure, ayant promis que cela te suffirais, de juste tout stopper, t'éloigner de ta passion et d'avoir des objectifs. Des prises de sang, souvent. Pour prouver que t'allais arrêter. Tu finis par être tiré de tes songes, en entendant ton smartphone sonner, répondant donc. Il s'agissait de ton manager, qui venait aux nouvelles. Tu discutes un moment, faisant les cents pas au bord de la piscine, torse nue, le short de bain. Tu est loin d'être un mec discret, un simple inconnu dans une foule. Une seule personne qui te reconnaissais et tu passais l'heure à faire photos et signatures. Tu finis donc par raccrocher, prenant tes affaires en remettant quand même ton tee-shirt pour aller au gîte. Tu pénètres alors la pièce principale, y trouvant à ton plus grand souhait la jolie Sarah. Qu'est-ce qu'elle est belle, cette Sarah. Elle te fait rêver, avec son visage d'ange, ces mimiques si particulière et son minois à croquer. Oh oui, t'en tomberais presque amoureux de filles comme elle. Et pourtant, alors que tu ouvrais la bouche pour parler, tu entends une voiture entrer dans l'allée.
"Ah, du client jolie dame ! " Que tu déclares avec ton sourire solaire, tout en jetant un vague coup d'oeil à l'homme qui sortait du véhicule. Et à en juger par la mine que tire la belle brune quand elle voit l'intéressé, c'est pas une bonne nouvelle :
"C'est quoi cette tête ? " Que tu te moques, avant de pouffer un peu.
"Un harceleur ? Un huissier ? Je dois sortir les poings ?" Et t'es loin d'imaginer que t'en serais presque à...

“so i guess i gotta stay now"

J’ai le cœur anesthésié par la peur de souffrir.
Sarah & @Julian Lane

Je devais avouer que j'aimais mon travail, plus que je ne saurais le dire, je ne pouvais pas vraiment dire que lorsque j'étais petite être là aujourd'hui était mon rêve d'avenir, non, clairement pas, je me voyais actrice ou même maitresse d'école, après tout, c'était le rêve de toutes les petites filles, mais aujourd'hui, j'aimais vraiment ce que je faisais, je tentais tant bien que mal de m'occuper au mieux de cet endroit, de rendre les gens heureux et je pouvais faire de jolies fêtes de famille dans cet endroit. J'avais la tête dans mes papiers, cherchant une fichue facture que je ne trouvais pas, je rangeais tout, bien, trop bien en temps normal, tout était rangé dans des classeurs, mais là pour une raison qui me dépassait, j'avais perdue cette fichue facture et bien sûr il me la fallait, j'en avais besoin, pourquoi celle là, pourquoi maintenant. Je cherchais désespérément lorsque je vis Julian Lane en face de moi, bien évidemment comme toutes les personnes de ce pays, je connaissais Julian, j'avais suivi sa carrière et je devais avouer que la surprise avait dû se lire sur mon visage au moment où il débarqua dans mon établissement. Maintenant, je m'y étais plus ou moins habitué, il était là et restait un client des plus normal pour moi, mais la chose qui le différenciait des autres clients, était cette fichue attirance que je ressentais, il fallait avouer que Julian était vraiment très beau, il avait ce sourire à tomber, un regard qui pouvait faire fondre n'importe quelle femme et j'étais malheureusement n'importe quelle femme. Mais en même temps, nous ne vivions pas dans le même monde, je le regardais et allais sourire, quand le bruit d'une voiture attira notre attention. « Oh, non. » Je regardais la voiture se garer et l'homme en sortir, je perdais d'un coup toute mon assurance, je n'étais pas vraiment le genre de femme à avoir peur d'un homme loin de là, mais celui là était d'un niveau très gonflant, au début il était simplement gentil, un peu lourd, mais gentil, sauf que maintenant, il était lourd, gonflant et tellement collant, le genre d'homme qui ne supportait clairement pas d'entendre le mot "non". Non était vraiment un mot qui n'existait pas pour lui, alors, voilà, je ne savais plus du tout comment faire. Je posais mon regard sur Julian, avant de lui adresser un petit sourire. « Juste l'homme le plus collant du monde, pas de quoi sortir les poings, mais c'est gentil. » C'était toujours agréable de savoir qu'on avait quelqu'un près à se battre pour nous. Même si je devais avouer que je ne comprenais pas vraiment pourquoi, il était charmant, vraiment charmant, mais de là à se battre pour moi, non. « Vous voulez atterrir dans les journaux à scandales pour avoir jouer les gros durs ? » Un petit sourire malicieux étira mes lèvres, mais le dit sourire se fana au moment où mon charmant amoureux transis entra et s'approcha de nous. « Sarah ma douce, tu es libre ce soir ? » Je regardais Julian et à nouveau Terry avant de soupirer doucement. « Eh bien, ce soir... Je ne sais pas. » Je n'avais plus d'excuses, plus une seule, j'allais surement finir par accepter, seulement pour qu'il me laisse tranquille, une bonne fois pour toute.

CODAGE PAR AMATIS

So I guess I gotta stay now.☾ @sarah gallagher.

Tu étais charmant oui, car tu étais né comme ça, avec ce sourire enjôleur, qui rayonnait comme un soleil. Mais tu étais aussi plein de défauts, comme tout le monde. Tu n'étais pas ici pour prendre des vacances, comme tu aimais le dire au plus grand nombre, mais pour clairement te désintoxiquer de ta vie de star, de tout les accotés qui avait fait de ta vie un vrai cauchemar. Enfin pour les autres et surtout pour les affaires. Alors oui, t'avais pas bien le choix, tu étais ici, perdu dans un hôtel loin du standing que tu avais l'habitude d'avoir. Un petit retour au source, qui n'était pas forcément vu comme une punition dans le fond. T'étais pas né avec la cuillère en or dans la bouche. Loin de là. Tu avais connu les repas modestes, la famille nombreuse, l'importance d'économiser quelques billets...
Mais là, tu as pas envie de penser à tes emmerdes, au fait que tu dois pas boire d'alcool, ni prendre de la drogue. Tu t'y tenais oui, mais c'était pas évident de stopper les mauvaises habitudes. Mais ta pire mauvaise habitude elle, ne partira jamais. Celle d'être charmeur, d'être un coureur de jupon. Et là, face à Sarah les mauvaises habitudes reviennent. Mais elle est loin d'être vilaine, la petite brunette. Tu observes alors l'homme qui sort du véhicule en arquant un peu un sourcil. Tu te demandes au début pourquoi elle change du tout au tout avant de comprendre, de savoir. Alors oui, tu te proposes même si t'es pas franchement du genre à mettre des coups de poings. Tu parlementes, t'es plutôt médiateur dans le fond. Même si cela t'arrivais de coller des droites quand tu jugeais que la situation le nécessitait. Déjà, rien que la façon dont parlait ce type, t'aimais pas. Cela faisais vraiment gars lourd. Comme toi ? Oui possible.
" Je vois " Que tu lâches en passant ta main sous ton menton d'un air dubitatif, étudiant la situation assez rapidement avant donc de prendre la brunette par les épaules et d'offrir un sourire des plus jovial au type :
"Ah non désolée, ça va pas être possible ce soir ! Mademoiselle ici présente est prise. Et pour toutes les prochaines soirées d'ailleurs." Déclares-tu en venant même poser un baiser sur le front de la petite brunette, pour que la scène fasse plus vrai. Tu prends cependant une voix moins malicieuse et plus sérieuse pour terminer :
"Je crois qu'il vaudrait mieux que vous partiez, pour de bon." Lances-tu en perdant ton sourire, insistant bien sur tes mots. Le mec est bouche-bée, mais la colère se lit sur son regard, la déception et la fierté mal placé aussi. Mais il décampe en lançant un air accusateur à la Gallagher, avant de partir avec rapidité, dans un nuage de poussière.
"Et bah, heureusement que j'ai fais du théâtre moi ! " Plaisantes-tu finalement, en reprenant ton sourire bien fidèle au poste, tout en posant ton regard sur le visage de Sarah. Tu n'avais même pas pris la peine d'enlever ton bras autour d'elle, t'en qu'à faire.
"Les rendez-vous désastreux...Faut mieux sélectionner ces compagnons, Mademoiselle Gallagher" Répliques-tu en lui faisant des gros yeux loin d'être réaliste, mais pour encore plus la taquiner sur sa désastreuse vie amoureuse.

“so i guess i gotta stay now"

J’ai le cœur anesthésié par la peur de souffrir.
Sarah & @Julian Lane

Je tournais un regard interrogateur vers Julian, je ne comprenais pas vraiment ce qui était en train de se passer, mais dans un sens, je me sentais rassurer, il me sortait d'une situation tellement gênante et embarrassante, je ne savais même plus où me mettre, mais au moment où le jeune homme posa son bras autour de mes épaules, son parfum chatouilla mes narines et d'un coup, je me sentais mieux, comme si finalement j'étais à ma place, c'était surement qu'une douce illusion, mais durant quelques instants ça me fit juste un peu de bien. Pour une fois je me retrouvais dans les bras d'un homme qui n'allait pas me faire du mal, tout simplement parce que tout ça n'était qu'une illusion, ce n'était qu'un moment éphémère, un instant dans une vie. Ses lèvres se posèrent sur mon front, provoquant un frisson le long de mon dos auquel je ne m'attendais vraiment pas, ce geste m'avait clairement surprise et pourtant je tentais tant bien que mal de faire bonne figure, de ne surtout rien laisser voir, en général, je n'étais pas douée pour ça, on pouvait lire chaque fichues expression qui passait sur mon visage, mais cette fois, je me retenais, je me fermais et essayais d'appliquer le peu des cours de théâtre que j'avais pu prendre. Je regardais Terry qui lui bizarrement n'avait surement pas fait de théâtre, son visage laissait tellement passer d'émotion en cet instant, la déception dans un premier temps, la colère dans un second, malgré tout il fit ce qu'on venait de lui demander, il fit marche arrière avant de partir. Je soufflais de soulagement, j'espérais juste qu'il ne reviendrait pas. Qu'est-ce qui m'avait poussé à sortir avec ce type déjà ? Je n'arrivais même pas à m'en souvenir, mais quelle erreur, vilaine et mauvaise erreur. J'aimerais me dire que je ne recommencerais pas, que la prochaine fois je ferais attention, mais non, je me ferais encore avoir, parce que j'étais comme ça, une éternelle amoureuse de l'amour et malheureusement, ce n'était pas forcement une bonne chose. Je me tournais vers Julian, un petit sourire aux lèvres, son bras était toujours autour de mes épaules et je n'osais pas bougé, malgré ce soudain rapprochement, nous étions vraiment très proches l'un de l'autre, mais je devais avouer que je m'étais perdu, dans son sourire, dans son regard, j'étais sans doute ridicule en ce moment, mais j'étais juste ailleurs, loin. « Je ne sais même pas comment vous remercier. » Je baissais les yeux, honteuse, après sa remarque, je me doutais qu'il disait ça pour me taquiner, mais il avait tellement raison. J'étais une catastrophe sur pattes en relations amoureuses et je ne pensais pas pouvoir m'en sortir de si tôt. « Je devrais sans doute arrêter de sortir avec tous les hommes qui osent me proposer d'aller boire un verre. » Je haussais doucement les épaules, c'était encore plus pathétique que ça en avait l'air. « Je suis désolée pour ça, vous avez sans doute mieux à faire que de me sortir de mes histoires foireuses. »

CODAGE PAR AMATIS

So I guess I gotta stay now.☾ @sarah gallagher.

Tu as le chic pour mettre mal à l'aise les gens, et faut croire que la petite blondinette qui se trouvait sous ton bras à cet instant, l'était. Peut-être pas tant que cela mais le baiser sur son front...Tu l'avais sentie se raidir un peu. Pas étonnant, tu y avais été fort pour jouer le jeu à fond et que ce type en face de vous, n'y vois que du feu. En même temps...T'aurais pas cru un piètre mot, à la place du mec, s'il n'avait pas joué le jeu. Alors oui, tu lui offres ton plus grand sourire sous tes un mètre quatre-vingt dix, tu en imposais face à ce mec et il semblait pas trop content du spectacle. Faut croire que vingt centimètre, ça faisait toute la différence... Tu finis par la regarder du coin de l’œil, gardant quand même un œil sur le véhicule qui s'en allait à vive allure. Tu ne peux d'ailleurs pas t'empêcher d’émettre un petit ricanement, presque satisfait. Puis tu finis par lui dire, sans pour autant la lâcher :
"Oh et bien on trouvera, je m'en fais pas" Dis-tu d'un air taquin, remplis de sous-entendus. Il fallait vraiment que t'arrête d'être aussi con, Julian. Mais t'arrives pas à faire autrement en présence d'une jolie femme. Toujours.
Tu finis quand même par la lâcher avant que cela ne devienne suspect, avant de lui répondre :
"Ah ça...je pourrais pas dire le contraire, Mademoiselle Gallagher. Mais je suis pas non plus bien placé pour parler des bonne personnes et des nombreuses femmes qui m'accostent pour ma célébrité ou mon fric...Donc..." Tu hausses à nouveau les épaules bien plus haut, avant de laisser un sourire se dessiner, l'air pas peu fière :
"On fait avec ! Mais dans votre cas, oui, faut faire gaffe à ce genre de boulet. Pire qu'une tique ! " Tu ris légèrement tout en glissant tes mains dans tes poches arrières, avant de pouffer :
"Mais non, vous excusez pas. Je trouve ça marrant, d'un côté. Enfin...Marrant de voir que j'ai trouvé pire que moi !" Un petit clin d'oeil amusé, avant de légèrement se pencher vers elle pour la regarder dans les yeux :
"Donc si je vous propose d'aller boire un verre, vous me répondez quoiii ? " Tu prends presque une voix de professeur, comme pour qu'elle donne la bonne réponse. Même si t'espères qu'elle se laissera tenté par un oui ?
"Et d'ailleurs, il me semble qu'on avait dit qu'on se tutoyais non ? Je suis un client qui va être assez régulier, c'est trop familier un "tu" ? " Réclames-tu.