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-  (anissa), i hope you're thinking of me. -

DAYS LIKE THESE. :: fort myers, florida, usa. :: winkler quartier animé
Santiago HerreraTHE TIME OF A SONG.
THE TIME OF A SONG.
Santiago Herrera
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faceclaim :  bob morley (sweet poison).
 (anissa), i hope you're thinking of me. 18a2de73d12e81dad279e193140b689459e234ea

age :  trente-quatre ans (25/10).
career :  paléontologue, il travaille au musée de miami, mais il donne aussi des cours de paléobiologie à l'université d'edgewood à Fort Myers.
civil status :  en couple avec Anissa, en secret car elle est mariée.
address :  763, fort myers beach, un appartement avec vue sur la plage.
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(#) (anissa), i hope you're thinking of me. { Jeu 23 Avr - 17:35 }
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Le temps qu’il passait loin d’Anissa était toujours difficile à supporter. Santiago il n’arrêtait pas de penser à elle et son absence lui faisait un mal de chien. Mais chaque fois, il savait qu’ils allaient bien vite se retrouver et c’était à cette idée là qu’il se raccrochait, Santiago. Ils communiquaient quand même aussi souvent que possible en s’appelant ou en s’envoyant des messages et ça rendait les choses déjà plus supportables, même s’il n’y avait évidemment rien de mieux que le fait de pouvoir vraiment êtres avec la blonde. Ça faisait plusieurs mois maintenant qu’ils entretenaient cette relation secrète et plus le temps passait, plus ça lui pensait à Tiago. Il avait vraiment envie qu’elle mette fin à son mariage pour pouvoir être avec lui. Il ne savait même pas pourquoi elle continuait, encore et toujours de revenir vers son mari, alors qu’il était évident qu’elle n’était plus amoureuse de lui. Ça faisait des mois, alors franchement qu’est-ce qu’elle avait encore à gagner à rester avec lui. Il ne posait pas trop de questions Santiago, il se contentait de subir les choses et de profiter des moments passés avec Anissa pour oublier où ils n’étaient pas ensemble, parce que l’important, c’était de profiter des bons moments et d’oublier le reste. Il n’avait pas envie de se prendre la tête le brun de toute façon. Il était habitué à prendre sur lui en plus, il l’avait fait pendant près de quinze ans après tout. Enfin, il espérait quand même qu’il n’allait pas attendre encore quinze ans avant que les choses changent entre eux. Heureusement pour le coup, il y avait fort à parier qu’il en ait marre d’attendre bien avant ça. Il était patient comme type le brun, mais il était aussi humain, alors sa patience, elle avait des limites.

Pour l’instant, de la patience, il en avait encore, alors il tenait le coup le brun. En plus, Anissa lui avait proposé de le rejoindre à la galerie d’art, alors il avait une bonne motivation pour tenir le coup. Il devait la rejoindre après le boulot, alors il avait hâte d’y être. Il avait beau adorer son job, il avait l’impression d’avoir passer sa journée à regarder sa montre, avec l’espoir que ça allait faire avancer le temps plus vite et qu’il allait bientôt pouvoir rejoindre la blonde. Il y avait pensé toute la journée à ce rendez vous avec Anissa. Est-ce qu’il devait ramener quelque chose ? C’était compliqué en vue de leur relation, c’était toujours le même problème, il ne pouvait pas lui offrir quelque chose qu’elle devrait ramener chez elle, parce que ça allait poser problème avec son mari. C’était vraiment une situation compliquée dans laquelle ils étaient tous les deux. Il avait été un peu à la ramasse toute la journée, trop occupée à penser à Anissa pour se concentrer autant qu’il le voudrait sur son boulot. Il aimait assez ce qu’il faisait pour que ça ne se remarque pas tant que ça. Mais ça avait quand même été une journée compliquée. Une fois la journée terminée, il avait rapidement quitté le boulot, bien plus vite qu’il ne le faisait d’habitude, lui qui était passionné par son job et n’hésitait pas à y rester plus longtemps que prévu. Aujourd’hui, c’était différent, il fallait qu’il retrouve Anissa et il n’y avait plus que ça qui comptait à ses yeux. Il avait décidé de s’arrêter dans un café pour prendre un milkshake pour lui et pour Anissa, ce serait bien en cette période, alors que le beau temps revenait petit à petit. Il prit également quelques muffins avant de filer et de rejoindre Anissa à la galerie. Il connaissait les lieux, alors il ne tarda pas à retrouver le bureau de la blonde, pour la retrouver là-bas. « Hey. » Il lui adressa un sourire, avant de venir poser ce qu’il avait ramené, sur un coin du bureau. « Je suppose que certaines personnes auraient profiter du moment pour ramener l’apéro, moi j’ai opté pour le goûter. » Il haussa les épaules avant de s’avancer vers elle pour déposer un baiser sur ses lèvres. C’était bien plus naturel maintenant, dès qu’ils étaient à l’abris des regards, ils avaient tout d’un couple normal, après tout.  « Tu as passé une bonne journée ? » Il demanda à Anissa, histoire de prendre de ses nouvelles, toujours très intéressé par ce qu’elle pouvait bien faire de ses journées.
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Anissa ZieglerNO TIME TO CLAIM.
NO TIME TO CLAIM.
Anissa Ziegler
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age :  trente ans.
career :  commissaire d'exposition en centre d'art moderne, nouvelle propriétaire d'une galerie d'art.
civil status :  mariée à Adam, infidèle avec Santiago.
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(#) Re: (anissa), i hope you're thinking of me. { Jeu 23 Avr - 18:23 }
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Elle a l’impression d’être une gamine, amoureuse. Une adolescente qui retrouve celui qu’elle aime, dans le dos de ses parents. Elle n’est plus une adolescente, pourtant, Anissa. Ce n’est pas à ses parents, qu’elle cache cette idylle – ou du moins, pas seulement. Non, An, elle la cache à tout le monde. A son époux, en premier lieu. Elle n’a pas le droit de l’aimer ; pas le droit de faire ce qu’elle fait. Mais elle en a pris la liberté. Ça fait plusieurs mois déjà, et elle n’a rien fait, Anissa. Elle ne fait que repousser le moment, encore et encore. La lâcheté est un réflexe, depuis un moment, à présent. Elle ne sait même pas comment Santiago peut encore avoir la patience d’attendre. De l’attendre, elle. Elle ne lui pose pas la question, elle préfère le déni, elle préfère faire comme si ce qu’ils faisaient, n’était pas interdit. Elle préfère parler d’autre chose, elle préfère profiter des instants, toujours trop courts, qu’ils passent ensemble. Elle préfère faire comme si tout était simple, alors que rien ne l’est. Elle préfère juste oublier, An, quand il est là. Elle préfère ça, plutôt que gâcher les moments qu’ils partagent. Elle en a trop besoin, pour tenir le coup – sans, pour autant, en arriver à la conclusion que tout serait plus simple, moins douloureux, si elle se décidait à quitter son mari, parce qu’elle pourrait voir Santiago autant qu’elle voudrait, parce qu’ils n’auraient pas besoin de se cacher. C’est sans doute ça qui l’aiderait, à aller véritablement mieux. Mais elle se laisse toujours autant bouffer par la peur. Elle a peut-être aussi pris goût à leurs rendez-vous officieux – elle est peut-être aussi rassurée, par la distance qu’ils leur permettent de conserver. La peur, elle est toujours là, même si c’est stupide, même si ça n’aide en rien. Il y a tellement de choses, finalement, qui expliquent qu’elle en soit là, Anissa, à faire un peu n’importe quoi. Tellement de choses, qu’elle n’avoue pas forcément à Santiago. Ils ne parlent pas de la situation, c’est tout, elle se dit que c’est mieux comme ça. Ils profitent, c’est tout. An, elle aime à juste l’écouter, lui parler des dinosaures ou d’autre chose – peu importe, tout ce qui sort de la bouche de Santiago est intéressant, de toute façon, et ses mots paraissent toujours être à ses oreilles une douce mélodie. Elle se délecte de ses mots, elle se délecte de sa peau, de chacune de ses étreintes, de chacun de ses baisers, elle les savoure comme s’ils étaient les derniers. Dans le fond, c’est peut-être vrai, parce que pour l’heure, leur avenir est incertain. Mais l’avenir, elle veut croire qu’il y en a un. C’est tout ce à quoi ils tendent, dans le fond – mais l’avenir est indicible, sa quête se contient dans leurs gestes, dans leurs contacts, leurs mots, leurs sourires et leurs baisers. C’est là, dans un coin de leur tête. Mais en attendant, quand ils se voient, ils profitent ; ils sont peut-être comme deux gosses, deux adolescents, parce que l’amour qu’ils éprouvent depuis toujours, ils peuvent seulement le vivre maintenant, devenus adultes. Ils rattrapent à leur façon le temps qu’ils ont perdu, quand ils se voient, comme aujourd’hui – ils n’ont pas de temps à perdre en sujets difficiles et douloureux. Et elle n’y pense pas, aujourd’hui, Anissa. Elle est ailleurs, peut-être comme à chaque fois – habitée de la même impatience, imprégnée d’une tendresse extrême, à la seule idée de voir bientôt Santiago. Elle doit lui montrer la galerie, aujourd’hui. Lui en montrer l’avancée, expliquer les progrès. Il y a encore du boulot, parce qu’elle n’a pas véritablement avancée, préférant utiliser la galerie comme excuse, auprès de son mari, pour retrouver Santiago. Mais un jour, elle la reprendra, sans doute. Quand elle en trouvera le courage, pour ça aussi. Mais pour l’instant, elle prend son temps, sans se précipiter. Elle s’est quand même rendue à la galerie, après le travail – elle est arrivée il y a dix ou quinze minutes à peine, quand Santiago la rejoint. Et, comme à chaque fois, elle sent son cœur qui tambourine, sa respiration qui s’accélère, et elle sent naître sur ses lèvres, un sourire peut-être un peu niais, mais néanmoins sincère. « Hey. » répond-elle aussitôt, lâchant sa paperasse, quand elle remarque les milk shakes qu’il a ramenés et le sachet de muffin, qu’il pose sur le bureau. Elle accueille son baiser avec un sourire, elle voudrait l’attirer un peu plus à elle, mais elle se dit qu’elle aura l’occasion de l’étreindre, encore, tout à l’heure. « Il n’est pas trop tard pour le goûter, et il est encore trop tôt pour l’apéro, ça tombe bien. Merci. » Elle a un petit creux, en plus, Anissa. Le dîner lui paraît encore loin. « Tu sais que je résiste pas à un milk shake. » fait-elle, en riant. Ils avaient leurs rituels, quand ils étaient adolescents – pour de vrai. Il y avait cet endroit, où ils allaient, à chaque fois. Ils avaient leurs habitudes, celles qu’ils retrouveront peut-être un jour quand, enfin, ils pourront s’aimer au grand jour. « Oui, ça va. On va commencer à préparer une nouvelle expo. Et toi ? » demande-t-elle en le regardant, délaissant ses papiers, refermant le classeur pour s’en occuper plus tard. Maintenant qu’il est là, Santiago, elle veut en profiter à fond, Anissa.


Dernière édition par Anissa Ziegler le Jeu 23 Avr - 23:33, édité 1 fois
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Santiago HerreraTHE TIME OF A SONG.
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(#) Re: (anissa), i hope you're thinking of me. { Jeu 23 Avr - 19:30 }
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Santiago, il se sentait motivé à l'idée de retrouver Anissa après le travail.  Il aimait ces jours-là, le brun. Savoir qu'il allait pouvoir passer du temps avec Anissa ça rendait tout de suite la journée beaucoup plus agréable.il n'était pourtant pas à plaindre Santiago, puisqu'il était très attaché à son travail et qu'il se sentait épanouie dans ce dernier. Il avait beaucoup de chance dans la vie mais il lui manquait quelque chose.il lui manquait une histoire d'amour et il avait trouvé ça avec Anissa le problème c'était que leur histoire elle était on ne peut peu plus compliquée. Même si lui, il avait rompu avec sa petite amie ce n'était pas le cas comme ça qui était aujourd'hui encore mariée c'est évident que ce mariage c’était un détail dans leur histoire qui venait tout compliquer. Ce mariage, il les forçait à rester caché et à mentir à leurs proches sur la nature de leur relation, alors même que lui il avait bien envie d'en parler à tout le monde autour de lui, tant il était heureux avec elle. Il était pourtant obligé de se taire parce qu'il n'avait pas envie de lui causer des soucis. Ça lui faisait mal à Santiago. Mais il avait appris à prendre sur lui pour ne pas le laisser percevoir. De toute façon la douleur qu'il pouvait ressentir quant à ce problème, elle disparaissait bien assez vite dès lors qu'il était avec elle. C’était une raison supplémentaire qui le motivait à se réjouir de leurs futures retrouvailles. Il avait vraiment hâte de passer du temps avec elle et d'oublier le reste du monde en sa compagnie. Depuis que le rendez-vous était fixé, il avait tendance à ne penser qu'à ça. Au moins il pouvait dire qu'enfin sa patience allait être récompensée, ça lui permettait de rester optimiste malgré les difficultés qu'il rencontrait au quotidien.

Il avait surveillé l'heure toute la journée, impatient qu'elle touche enfin à sa fin pour pouvoir aller rejoindre la blonde dans sa galerie d'art. Heureusement la journée était passée relativement vite, si bien qu’il quitta rapidement le boulot pour aller la retrouver. Il était quand même allé acheter de quoi manger avant de se rendre sur le lieu du rendez-vous, après tout, toute cette attente ça lui avait creusé l'appétit. Son cœur s'emballa et un sourire vint rapidement se dessiner sur ses lèvres dès qu'il vit Anissa. Maintenant, il n'y avait plus qu'eux deux et, si bien qu'ils pouvaient tout oublier, y compris le mariage de la blonde, auquel il pensait probablement trop, d’ordinaire. Il la salua baiser, un simple baiser qui suffit à le rendre heureux comme à chaque fois que ses lèvres retrouvaient les siennes. Il déposa ensuite ce qu'il avait ramené sur un coin de son bureau. « Tout va bien alors, j’ai fait le bon choix. » Il lâcha un léger rire le brun. De toute façon, quelle que soit l’heure, personne ne pouvait résister à un milkshake et à des muffins non ? Lui en tout cas il se fichait bien de l’heure qu’il pouvait être, il ne disait jamais non à ce genre de repas. « Ouais, je sais, je t’ai pris vanille. » C’était ce qu’elle prenait à chaque fois, alors il n’avait pas hésité bien longtemps quand il avait passé sa commande. L’avantage d’avoir passé des heures et des heures en sa compagnie dans le café dans lequel il s’était arrêté avant de venir. Au moins, il connaissait très bien ses goûts maintenant et la réciproque était certainement vraie. « Okay, c’est sympa, j’ai hâte de voir le résultat. » Il savait que ce serait parfait, parce qu’Anissa elle maitrisait très bien ce qu’elle faisait. Il savait qu’elle était à la hauteur pour reprendre le flambeau de son père et qu’elle le ferait mieux que lui. Vu qu’il avait sombré dans l’illégalité, il avait presque envie de dire que ça n’allait pas être si difficile que ça. Même sans ce détail de toute façon, il savait qu’elle allait assurer, Anissa. « Passionnante, comme d’habitude, mais vraiment très longue. » Lui, ses journées, elles étaient toujours passionnantes, parce qu’il travaillait dans un domaine qu’il adorait depuis son plus jeune âge et qui en faisait rêver plus d’un. Mais il devait bien admettre qu’aujourd’hui en particulier, il avait trouvé le temps long Santiago, parce qu’il avait vraiment eu hâte d’être enfin avec elle. Maintenant, il y avait fort à parier que le temps qu’ils avaient à passer ensemble lui, il allait passer beaucoup trop vite.
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(#) Re: (anissa), i hope you're thinking of me. { Jeu 23 Avr - 23:47 }
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Dans le fond, elle ne sait pas combien de temps ça va durer. Elle ne sait pas, pendant combien de temps ça marchera, comme ça. Pendant combien de temps ça suffira. Peut-être qu’il perd son temps avec elle, Santiago. Il se fait du mal, en tout cas, et elle aussi, dans le fond. Elle sait que tout est de sa faute, Anissa – prétendre le contraire serait sacrément hypocrite de sa part. Mais en attendant, elle s’en contente. Elle se contente aussi de ces rencontres éphémères, qu’ils s’autorisent parfois, pour tenir le coup, pour patienter un peu plus facilement. Ce sont indéniablement les meilleurs instants, de la journée, de la semaine, du mois. Ce sont des moments toujours trop courts, mais des moments qui n’ont pas de prix. Des moments qui l’emplissent de joie, qui font tambouriner son cœur dans sa poitrine. C’est toujours trop court, mais peu importe. Ça la rend heureuse, Anissa. Dans ces moments-là, elle oublie tout le reste. Elle en oublierait presque qu’elle est mariée – elle en oublierait presque Adam, qui l’attend à la maison. Elle oublierait presque, qu’elle est une connasse sans nom. Une égoïste, une infidèle. Dans les yeux de Santiago, en tout cas, elle n’a pas l’impression d’être comme ça. Dans ses yeux à lui, elle a l’impression d’être plus belle, d’être meilleure. Presque digne d’être aimée de lui. Comme si elle le méritait, véritablement. Elle aime cette façon qu’il a de la regarder, de lui sourire, de lui parler. Elle aime cette façon qu’il a, sans s’en rendre compte, de la rendre spéciale. C’est tout ce qu’elle a toujours voulu, Anissa, qu’il la regarde, qu’il la voie, comme ça. Qu’il l’aime, enfin. Et quand ça arrive enfin, ils ne peuvent pas être ensemble. Mais un jour, ils le pourront. Un jour, elle pourra rester, quand elle le rejoint. Un jour, elle pourra s’endormir dans ses bras, s’endormir tout court, à ses côtés, sans avoir à craindre l’heure, le temps qui peut passer. Un jour, ils pourront se montrer, se balader, main dans la main, s’embrasser, se sourire, sans avoir à cacher ce qui se passe entre eux, sans avoir à cacher qu’ils s’aiment, qu’ils sont ensemble. Elle y pense souvent, Anissa, même si ce n’est pas ce qui la pousse à demander le divorce. Elle y pense souvent, parce qu’elle en a besoin, pour tenir elle-même le coup. Et il hante ses songes, la nuit, quand enfin elle s’endort, le cœur palpitant d’émotion. C’est lui qui la garde éveillée, certains soirs, sans qu’il ne s’en rende compte, simplement parce qu’elle y pense, simplement parce qu’elle ne sait pas songer à autre chose. Elle craint si souvent, pourtant, que son mari s’éveille, perçoive son agitation, se pose des questions, ou pire encore, devine le trouble qui l’habite. Et puis l’amour, la joie, l’euphorie, sont remplacés par la frustration – dans la pénombre, elle se sent triste, impuissante, Santiago lui manque. Et alors, elle songe, à combien elle aimerait être avec lui, sentir sa chaleur, son odeur, ses caresses sur son corps, ses baisers contre sa peau, recevoir sa douceur, son amour, son attention. Elle aimerait tellement tout ça, Anissa. Mais elle a demandé du temps, elle a promis de demander le divorce, quand le moment serait venu, quand tout s’arrangera, enfin. Alors en attendant, elle se contente de rencontres clandestines, comme celle-là. Il doit la rejoindre à la galerie, à laquelle elle est venue travailler, sa première journée terminer, pour entamer la suivante – il reste encore bien des choses à faire, avant qu’elle ne puisse la rouvrir, et avant même qu’elle s’y décide. Elle prend son temps, An, elle ne se précipite pas, peut-être parce qu’elle ne se sent pas encore prête, pour ça. En attendant, ça lui donne une excuse, et un lieu, pour voir Santiago, à l’abri des autres. Maintenant qu’il est là, elle se sent sourire un peu plus, elle sent son cœur s’emballer, elle se trouve un peu stupide et niaise. Mais elle s’en fiche, Anissa. « Evidemment que t’as fait le bon choix. » répond-elle, sourire en coin, un peu taquine, ou peut-être bien charmeuse. A son contact, elle retrouve quelque peu ses habitudes, Anissa, ou du moins, elle retrouve celle qu’elle était, avant que plus rien n’aille, avant qu’elle ne commence à souffrir. A ses côtés, An, elle se sent simplement revivre. « Hm, très bon choix. » Il doit bien se douter, que c’est même, à ses yeux, le meilleur qui soit. Parce qu’il s’agit de son parfum préféré. Et il le sait, Santiago, parce qu’il la connaît mieux que quiconque. Et l’inverse est vrai, aussi. Elle le connaît mieux que n’importe qui. « T’auras une place au vernissage, si tu veux. » Elle hausse les épaules, sourire aux lèvres. Elle lui a toujours proposé de venir au vernissage des expositions qu’elle pouvait organiser, dans les musées ou centres d’art. Mais avant, tout était différent. Maintenant, s’il venait à un vernissage, ils ne pourraient pas se parler. Peut-être même qu’Adam serait là. Parce qu’il reste son mari – celui qui, officiellement, partage sa vie. Il faudrait alors, encore, qu’ils se cachent. Qu’ils fassent semblant. Comme avec, tous les autres. « Heureusement qu’elle est finie, alors. » Elle ne se dit pas, qu’il l’a trouvée longue, parce qu’il attendait de la voir. Elle a quand même du mal à croire, parfois, qu’elle puisse compter à ce point à ses yeux – de la même façon, qu’il compte pour elle. Mais, à elle aussi, la journée a paru longue. Elle aussi, elle avait hâte de le voir. Se levant de sa chaise, refermant le classeur qu’elle laisse sur la table, Anissa, elle s’approche de Santiago pour l’étreindre, retrouver ses bras si chauds, son odeur si agréable – et là, tout contre lui, elle se laisse aller à fermer les yeux, apaisée, heureuse. Dans le fond, elle pourrait y rester des heures, dans ses bras, et parfois, elle passe tout le temps dont elle dispose avec lui, comme ça. Parce que c’est tout ce qu’elle veut. « Tu veux faire un tour ? » qu’elle murmure, en parlant de la galerie, même s’il l’a déjà vue – il y a un moment, ceci dit. C’est encore en cours de rénovation, il y a encore de la poussière un peu partout, des bâches sur certains meubles, mais elle pourrait bien lui faire une visite, tout en buvant le fameux milk shake qu’il lui a ramenée. Elle se dit, Anissa, que ce pourrait être un chouette programme. De toute façon, il n’y aura qu’eux, alors ils peuvent bien faire ce qu’ils veulent.
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(#) Re: (anissa), i hope you're thinking of me. { Mer 29 Avr - 16:32 }
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Ce n’était pas facile tous les jours de gérer cette relation qu’il avait avec Anissa. Il ne savait pas vraiment quand-est-ce qu’il pourrait la voir. C’était une relation secrète, dont il ne pouvait parler à personne le brun et c’était assez stressant. Il n’était pas du genre à avoir des secrets Santiago. Il était mauvais menteur. Il n’aimait pas ça le brun, il n’était pas à l’aise avec l’idée de mentir à ses proches, mais il n’avait pas vraiment le choix. Tant qu’Anissa ne disait rien, ils ne pouvaient pas le faire pour elle. C’était elle qui était mariée, pas lui, alors il savait que la décision lui revenait et qu’en attendant qu’elle soit prête à rompre avec son mari, il fallait que lui, il prenne son mal en patience. Il n’avait pas envie de la brusquer, mais il devait quand même admettre qu’il aimerait qu’elle soit un peu plus rapide pour prendre les décisions nécessaire la blonde, parce que lui, ça le mettait mal à l’aise et qu’il aimerait pouvoir construire une véritable histoire avec elle. Il l’aimait et maintenant qu’il avait enfin réussi à l’admettre et qu’il savait qu’elle aussi, elle avait les mêmes sentiments pour lui, il n’avait pas envie de perdre encore plus de temps. Il était peut-être du genre à se faire des plans sur la comète le brun, mais il voulait vraiment faire sa vie avec Anissa et c’était impossible tant qu’elle était mariée. Il avait bon espoir qu’un jour, son mari ce serait lui. Peut-être que c’était voir trop loin dans l’avenir et qu’ils n’en étaient clairement pas là pour le moment, mais il ne pouvait pas s’empêcher de songer à ce genre de choses Santiago. Peut-être que ça faisait de lui un parfait idiot, un idéaliste qui allait finir par se prendre un mur, mais il n’arrivait pas à faire autrement.

Il préférait ne pas trop penser aux obstacles Santiago, parce que sinon, il allait vite devenir complètement dépressif le brun. Tant qu’il ne pensait qu’à ce qu’il y avait de positif dans sa relation avec Anissa, il se sentait quand même mieux. Il préférait se concentrer sur leurs retrouvailles que sur le fait qu’elle allait bientôt rentrer chez elle, auprès de son mari et que lui, il allait devoir rester tout seul dans son coin. Pour l’instant, tout ce qui importait, c’était qu’ils puissent passer un moment ensemble. Il était bien content de retrouver la blonde dans sa galerie d’art. Ils allaient pouvoir passer profiter ce cet instant tout les deux et oublier le reste du monde. Ce serait trop court, c’était évident, mais c’était quand même mieux que rien. « Je dois être un génie du coup. » Il haussa les épaules avant de rigoler légèrement. Il n’était pas du tout un génie Santiago et ce n’était pas le fait d’avoir ramené de quoi manger qui allait y changer quelque chose, mais bon, s’il pouvait se gonfler un peu l’égo, ça ne pouvait pas lui faire de mal. « Je savais que ça te plairait. » Il sourit à nouveau. Il la connaissait bien Anissa et il connaissait bien ses goûts, alors techniquement il n’avait eu aucune chance de se tromper en passant sa commande. « J’aimerais beaucoup, mais je doute que ce soit une bonne idée. » Il pinça les lèves, un air désolé sur le visage. Il y aura sans doute son mari ce jour-là, des amis qu’ils pourraient avoir en commun, sa famille à Anissa, alors ce n’était probablement pas raisonnable que lui aussi, il soit là. Ils avaient un secret à garder et il n’avait pas envie d’être dans la même pièce qu’Anissa sans pouvoir l’approcher. Il n’avait pas envie de la regarder, main dans la main avec son mari, alors il préférait passer son tour, même s’il aurait aimé voir le travail d’Anissa. Venir, ce serait sans doute se faire du mal à lui tout autant qu’à Anissa. « En effet. » Il sourit à nouveau, oubliant bien rapidement cette histoire de vernissage auquel il ne pourrait pas participer, pour se concentrer sur l’instant présent. Ils n’avaient déjà pas beaucoup de temps ensemble, alors autant ne pas gâcher ces instants avec des pensées négatives. Il prit la jeune femme dans ses bras et ça éloigna évidemment tous les songes négatifs qui pouvaient s’incruster dans ses pensées. « Avec plaisir. » Il lui répondit alors qu’elle lui proposa d’aller faire un tour dans la galerie. Il était curieux de voir à quoi ça ressemblait depuis la dernière fois qu’il était venu, il n’avait peut-être pas le droit au vernissage, mais il pouvait se vanter d’avoir des visites privées, c’était quand même plutôt cool, d’après lui.
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(#) Re: (anissa), i hope you're thinking of me. { Jeu 30 Avr - 15:32 }
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Ils se connaissent depuis toujours, mais ils se redécouvrent. C’est l’impression qu’elle a, en tout cas, Anissa. Elle a beau le connaître par cœur, elle ne l’a connu, jusqu’à présent, qu’en tant qu’ami – jamais plus. Elle était sur l’épaule sur laquelle il pouvait se reposer, elle était un soutien indéfectible, elle était celle qui pouvait le réconforter, mais elle n’était que son amie, la meilleure certes, mais amie quand même. Jamais elle n’a eu l’impression, avant, qu’il la regardait différemment, qu’il la voyait autrement. Jamais elle ne s’est dit, qu’il l’avait remarquée, en tant que femme, et non plus comme amie. Elle se disait toujours, An, que le regard qu’il portait sur elle n’était que platonique, empreint de la même tendresse amicale qu’il éprouvait à son égard depuis leur rencontre, quand ils étaient gamins. Et elle a souffert de ces illusions, Anissa. Elle a souffert du fait, qu’elle croyait qu’il ne la voyait pas. Qu’elle ne l’intéressait pas. Elle aurait pu s’en ficher, passer à autre chose, se concentrer sur d’autres hommes, se concentrer sur Adam. Mais ce n’était pas qu’une vulgaire amourette, qu’une simple attirance, ce n’était même pas de l’ordre du désir sexuel, pour combler sa frustration, non – il a toujours compté, Tiago, d’une façon si particulière qu’elle ne pouvait pas l’oublier, encore moins l’ignorer. Peu à peu, il a pris autant de place dans sa vie que dans son cœur, et son cœur, justement, est devenu lourd, douloureux. Elle a souffert à de multiples reprises, Anissa, quand il rencontrait une nouvelle femme, quand il débutait une histoire, et même quand il s’est marié – quand bien même elle-même s’était liée à Adam, à peine quelques mois plus tôt. Tellement de fois, elle a senti son cœur se serrer, Anissa. Et maintenant, enfin, il la remarque – ou enfin, elle le sait. Mais maintenant, c’est elle qui lui fait mal. Son cœur à elle, se serre encore parfois. Son cœur à elle, n’est pas toujours apaisé. Il est à elle, elle est à lui, mais seulement quelques heures par semaine, dans l’ombre, en secret, en cachette. Ils ne peuvent pas le crier sur tous les toits, ils ne peuvent pas se tenir par la main, encore moins s’embrasser, se sourire, ni même se parler et se voir. Elle se dit, An, que c’est mieux s’ils prétendent ne plus s’entendre – parce que si on les voyait ensemble, peut-être qu’on comprendrait. Elle ne sait pas ce que révéleraient ses yeux, son sourire, son visage tout entier, même son corps – elle se trahirait, d’une manière ou d’une autre, même si elle l’a peut-être toujours fait. Alors au moins, quand ils sont tous les deux, comme aujourd’hui, ni l’un ni l’autre n’ont à faire semblant – ils peuvent s’aimer vraiment, mais pas longtemps. Et ça passe toujours trop vite, et partir est toujours trop douloureux. Mais le retrouver, à côté, ça n’a pas de prix. Elle a attendu ce moment toute la journée, la blonde, sentant son cœur trembler d’excitation. Et elle se trouve débile, à chaque fois, à l’attendre comme ça. A sentir son cœur tambouriner, sa respiration s’accélérer. Sauf que maintenant, elle n’a plus à le cacher, à lui. « Oh oui, rien que ça. Attention aux chevilles quand même. » N’est-ce pas lui, qui lui disait ça, en général ? Parce qu’elle s’amuse à se croire géniale, souvent, Anissa. Parce que ça fait partie du jeu, de son humour. Mais quand il s’agit de Santiago, en revanche, elle veut bien croire que c’est vrai. Santiago, lui, il est parfait. Du moins, parfait pour elle – elle n’oserait penser, cependant, que l’inverse est aussi vrai. Il mériterait le monde. Il mériterait d’être plus que le secret de quelqu’un. Il mériterait qu’on l’exhibe, qu’on montre à tous qu’on l’aime. Il mériterait tellement de choses, tellement plus que ce qu’elle lui offre. « Tu me connais bien. » fait-elle, ponctuant sa phrase d’un léger rire. Il la connaît depuis toujours, ou presque. Elle a l’impression qu’il a toujours fait partie de sa vie, qu’il a toujours été là. L’avant lui, elle ne s’en souvient presque pas. Il faut dire qu’elle était jeune, à l’époque, An. Elle sent toujours son cœur battre la chamade – il lui paraît faire tant de bruit, une véritable cacophonie, et pourtant, dans la galerie, il n’y a qu’eux. Pas d’autre bruit, pas d’autre son, que le silence le plus grand. Et voilà qu’elle s’enflamme, Anissa, sans réfléchir aux conséquences de sa proposition. Evidemment, c’était bête – qu’est-ce qu’elle croyait ? Elle n’est pas encore véritablement rodée, à l’art de l’infidélité. Peut-être parce qu’elle n’a jamais aspiré à devenir l’une de ces femmes, qui trompent éhontément leur époux. Si elle l’est, ce n’est que temporairement, elle en est convaincue. « C’est vrai, désolée. » Elle a fait un brusque retour, dans la réalité. Elle lui a donné une place, dans leur bulle, dans leur monde. Maintenant, elle sent son cœur se serrer, un peu. Elle s’en veut d’avoir été maladroite, d’avoir rompu l’illusion. Ils n’ont pas le droit d’être ensemble – pas le droit de se voir, en-dehors. Ils ne sont qu’un mensonge, qu’un secret. Mais elle a quand même besoin de lui. Besoin de ses bras. Alors elle s’y fait une place. Dispersant le bref sujet de contrariété, qu’elle a manqué d’évoquer. Instantanément, ça l’apaise. Instantanément, elle se sent mieux. Toujours contre lui, elle lui demande s’il veut faire un tour de la galerie. Sourit à sa réponse positive. S’éloignant doucement, d’une main, elle attrape la sienne ; de l’autre, le milk shake. Et ensuite, elle l’entraîne, dans le couloir, pour arriver dans la grande pièce d’exposition, tout en avalant la boisson glacée. « C’est pas fou-fou encore, c’est plein de poussière, mais… j’aimerais bien moderniser tout ça. Que ça fasse un peu plus jeune. Peut-être repeindre les murs. » Pour l’instant, ça ne ressemble à rien – c’est dans l’état dans lequel son père l’a laissé, en mourant brusquement. « Après, je me disais, pourquoi pas… proposer un coin où se restaurer. Pour rompre avec le côté trop conventionnel des galeries et des musées. Mais dans l’autre pièce, peut-être dehors aussi, l’été. » Parce qu’après tout, il y a une petite cour. Mais elle se dit qu’elle voit probablement trop grand, Anissa. Qu’elle n’est pas réaliste, et que ce n’est pas réalisable. Ça reste une galerie d’art. Pourquoi s’attendrait-on, à y trouver autre chose ?
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Santiago HerreraTHE TIME OF A SONG.
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age :  trente-quatre ans (25/10).
career :  paléontologue, il travaille au musée de miami, mais il donne aussi des cours de paléobiologie à l'université d'edgewood à Fort Myers.
civil status :  en couple avec Anissa, en secret car elle est mariée.
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(#) Re: (anissa), i hope you're thinking of me. { Dim 3 Mai - 12:40 }
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Retrouver Anissa, c’était indéniablement le meilleur moment de la journée. C’était ce à quoi il pensait dès qu’il était seul chez lui le brun. C’était tout ce qu’il voulait, dès qu’il était loin d’elle. Il se sentait impatient parfois, avec cette impression d’être coincée chez lui, enfermé comme un lion en cage. Techniquement, il pouvait faire ce qu’il voulait, sortir de chez lui, voir ses amis, voir sa famille ou même aller se faire un cinéma tranquillement dans son coin, mais il y avait des moments où il n’avait envie de rien d’autre que de passer du temps avec celle dont il était amoureux et il ne pouvait pas. Il n’avait pas le droit de juste aller chez elle, comme d’autres le feraient juste parce qu’ils avaient envie de voir leur petite-amie. Il ne pouvait pas faire ça lui, parce que chez elle, il y avait aussi son mari. Tant qu’elle serait mariée Anissa, il aurait constamment cette impression de ne pas être complètement libre de ses choix et de ses faits et gestes et c’était particulièrement oppressant comme situation. Les moments où ils n’étaient pas ensemble étaient parfois insupportables, mais il fallait qu’il fasse avec Tiago, parce qu’il n’avait pas d’autres choix. S’il voulait être avec Anissa, il fallait qu’il subisse cette situation jusqu’au jour où elle se déciderait enfin à rompre avec son mari. Des fois, il se demandait vraiment ce qu’elle attendait pour le quitter. Ça faisait plusieurs mois maintenant qu’elle le trompait et elle était la première à dire qu’il n’y avait plus rien à sauver dans son mariage. Alors quoi ? Si c’était pour épargner son mari, elle s’y prenait mal. D’après lui, elle aurait dû rompre avec Adam dès la première fois où elle l’avait trompé, ça aurait été la chose la plus honnête à faire. Mais il n’était pas à sa place, alors il ne pouvait pas lui dire quoi faire.

Il n’osait pas de toute façon Santiago. Il n’avait pas envie qu’elle le voie comme un type impatient qui ne respectait pas ses choix et qui lui mettait la pression. Il n’avait pas envie qu’elle se dise que ce n’était pas avec ce genre de personne qu’elle avait envie de faire sa vie. Il avait beau avoir confiance en elle et en ses paroles, il avait quand même l’impression d’être dans une posture délicate. Si elle n’avait pas encore rompu avec son mari, alors qu’elle voulait être avec lui, qu’est-ce qui l’empêchait de croire qu’elle pourrait très bien rompre avec lui ? Il se posait plein de questions Santiago, parce que le rôle d’amant le mettait dans une position délicate, ça le mettait mal à l’aise aussi, ça l’angoissait, ça le faisait culpabiliser. C’était une position de merde, mais c’était tout ce qu’il pouvait avoir pour le moment et il s’en contentait. Au moins, quand il savait qu’il allait voir Anissa, il réfléchissait un peu moins à tout ça Tiago et dès qu’il était avec elle, il en venait même à oublier toutes les pensées négatives qui pouvaient, si facilement, lui traverser l’esprit le reste du temps. « C’est juste moi ou tu fais une fixette sur mes chevilles ? » Il demanda à la blonde, le sourire accroché aux lèvres. Il n’était pas vraiment prétentieux Santiago, loin de là, alors en vrai, elle n’avait pas de souci à se faire pour ses chevilles ou pour son égo, il n’était pas surdimensionné. « Evidemment. » Cette fois, ce n’était pas la peine de faire preuve de modestie, il la connaissait bien, c’était un fait. Il la connaissait depuis qu’il était gamin et il ne comptait plus les fois où ils s’étaient posés dans un café pour prendre un milkshake ensemble, alors si depuis le temps, il n’avait pas été capable de choisir pour elle, ça aurait été le signe qu’il avait un problème ou qu’il n’avait vraiment jamais fait attention à elle pendant toutes ces années. Et ce n’était franchement pas le cas. « Pas de souci. » Il haussa les épaules, un peu nerveux quand même dès qu’il était question de tout ce qu’ils aimeraient faire ensemble, mais qu’ils ne pouvaient pas faire parce qu’elle était mariée et qu’ils ne pouvaient pas être vus en public main dans la main. Tant pis, au moins là, il n’y avait qu’eux deux, alors il pouvait la prendre dans ses bras sans avoir à se poser de questions et ça, c’était vraiment agréable. Il attrapa aussi son milkshake tout en prenant la main d’Anissa dans la sienne, pour aller visiter un peu les lieux avec elle. « Ouais, je pense que ça peut être une bonne idée. » Donner un coup de neuf à cette galerie, ça ne devrait pas lui faire de mal, bien au contraire. « J’aime bien cette idée, on a un petit self au musée, c’est pas mal, c’est un plus pour les visiteurs. » C’était mieux que de devoir payer deux fois l’entrée, souvent ça démotivait les gens ça et il comprenait parfaitement Santiago, alors proposer un point de restauration, ça pouvait motiver les gens dans leur visite. « Et puis, ce serait un plus par rapport aux autres galeries. » Un plus qui rendrait peut-être les gens curieux et les pousseraient à se tourner vers celle-là, plutôt que vers une autre, niveau marketing alors, ça semblait le bon plan. Enfin il n’était pas la bonne personne pour donner des conseils sur comment gérer un business, lui tant qu’il était dans son musée avec ses fossiles, il n’allait pas chercher plus loin.

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Anissa ZieglerNO TIME TO CLAIM.
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Anissa Ziegler
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(#) Re: (anissa), i hope you're thinking of me. { Lun 4 Mai - 12:30 }
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Elle n’avait jamais pensé se retrouver dans une situation pareille, Anissa. Elle n’avait jamais imaginé qu’un jour, Santiago s’intéresserait à elle. Et elle n’avait jamais imaginé, non plus, qu’un jour, elle tromperait son époux. Qu’elle ferait partie du club des infidèles. De ces gens, qui trompent éhontément leur compagnon, comme si c’était tout à fait normal. Elle lui a promis fidélité, à Adam, pourtant. Elle lui a promis de l’aimer jusqu’à ce que la mort les sépare. Mais force est de constater, que son cœur est ailleurs – son attention aussi. Elle semble avoir oublié tous leurs jolis projets, de famille, de bébé. Et tout le reste. Il n’y a sans doute plus rien à sauver de leur histoire, elle l’a dit une fois à Santiago. Et pourtant, elle ne parvient pas à se résoudre à quitter son époux, Anissa, à demander le divorce, à mettre un terme à leur histoire pour de bon. C’est peut-être la nostalgie, la peur de le blesser, mais c’est surtout la lâcheté. Son cœur est à un autre, mais elle a quand même peur de lui avouer la vérité. D’assumer. C’est la peur qui la guide. La peur de faire du mal à Adam, alors qu’il est si gentil, alors qu’il mériterait le monde, alors qu’il a perdu, visiblement, des années, avec elle. C’est aussi la peur de se lancer officiellement dans quelque chose avec Santiago, parce que dans le fond, elle a peur de n’être bonne qu’à gâcher les choses. Parce qu’elle a peur qu’entre eux, ça ne fonctionne pas. Et alors, elle ferait quoi ? Des fois, elle se dit en elle-même, qu’il est tout ce qui lui reste. Que sans lui, elle s’effondrerait, pour de bon. Comme elle l’a fait, ces derniers mois, où elle faisait n’importe quoi. Au moins, en le retrouvant de temps en temps, elle sent qu’elle va un peu mieux, An, qu’elle reprend goût à l’existence. Il la sauve un petit peu d’elle-même, Tiago. Il lui fait peut-être du bien à l’aimer – mais surtout, il lui fait du bien à la laisser l’aimer. A lui permettre de le faire, même si ce n’est que quelques heures par semaine. Ce devrait être suffisant pour qu’elle prenne son courage à deux mains, et mette un terme à son mariage, sans doute. Mais il faut croire qu’Anissa, elle est déterminée à se mettre elle-même des bâtons dans les roues. Alors voilà, ils ne peuvent se contenter que de rendez-vous clandestins. Et elle se dit que c’est mieux que rien, tout en sachant que ce n’est pas assez – ni pour le brun, ni pour elle. Parce que c’est toujours plus dur de partir, que de revenir, indéniablement. Mais elle ne veut pas y songer, pour le moment. Elle préfère en profiter, Anissa, tant qu’il est là. Son cœur s’est déjà remis à battre plus vite, et son souffle est court – c’est la même sensation habituelle, si agréable, qui envahit son corps quand elle le voit. C’est peut-être l’effet qu’il lui a presque toujours fait, mais depuis qu’ils se voient, depuis qu’il l’a embrassée pour la première fois, c’est comme si tout était décuplé. Jamais il ne lui a fait autant de bien, Santiago, que depuis qu’ils sont ensemble, même officieusement. « Hm non. Si je dois faire une fixette, ce serait sur autre chose. » ne peut-elle retenir, sourire en coin. A plaisanter comme ça, à faire des sous-entendus, à se prendre dans les bras, à s’embrasser et s’aimer, ils auraient presque l’air d’un couple normal. On dirait presque qu’il n’y a pas un autre homme dans le tableau, et un mariage, qui les empêche d’être véritablement heureux, épanouis, ensemble. On dirait presque qu’ils ne se retrouvent pas en cachette, et qu’au contraire, ils font comme d’autres couples, se retrouvant après le travail, s’entraidant dans leurs projets. Mais ils n’oublient pas, ils n’oublient probablement jamais – ils sont juste, bien enfoncés dans leur déni, préférant profiter du peu de temps dont ils disposent ensemble, plutôt que se prendre la tête avec les interdits, avec ce qu’ils devraient ou ne devraient pas faire. Mais ça revient, parfois. Comme maintenant, avec la maladresse d’Anissa, qui laisse planer dans l’air une touche de culpabilité, une autre de regret, et de tristesse. Elle n’a pas envie de s’attarder sur le sujet, pourtant, An, alors elle attrape sa main pour l’entraîner dans le reste de la galerie, qu’il a certes déjà vue, pour lui parler des changements qu’elle aimerait opérer. « Surtout que la peinture ici est un peu défraîchie. » Parce que ça fait des années qu’elle est aux Strauss, cette galerie, et plus particulièrement, à son père. Elle y venait souvent, Nissa, quand elle n’était encore qu’une enfant – preuve qu’il faut peut-être réellement remoderniser tout ça. Elle réfléchit encore aux nouvelles couleurs, dont elle voudrait revêtir les murs. Elle veut quelque chose de doux, indéniablement. « Tu penses ? » qu’elle demande, relevant le regard vers lui, alors qu’il ajoute que ce serait un plus par rapport aux autres galeries. « Je pensais faire ça comme dans les musées, oui, après je ne sais pas… c’est quand même bien plus petit qu’un musée. Alors je me disais, tu sais, peut-être que ce serait plus un truc où les gens pourraient boire du café, du thé, manger une petite collation, enfin je sais pas. » Dans le fond, son idée lui paraît stupide. Mais peut-être aussi qu’elle manque un peu trop de confiance en elle, Anissa, surtout quand il s’agit de cette galerie d’art. « Je voudrais juste que ce soit vivant. » Que les gens aiment à y venir, à s’y retrouver, à discuter autour de l’art, simplement. Elle voudrait retrouver ce qu’elle y sentait, quand elle y venait, enfant.
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(#) Re: (anissa), i hope you're thinking of me. { Mer 20 Mai - 11:12 }
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Cette relation avec Anissa, elle était spéciale, loin de ce qu’il avait pu imaginer quand il avait rêvé de pouvoir être avec elle, le brun. Il n’avait pas imaginé une relation dans laquelle il serait l’amant, Santiago, bien au contraire, pour lui, ça avait été évident que quand ils seraient ensemble, Anissa et lui, ils seraient vraiment ensemble. Il n’avait pas pensé au mariage d’Anissa qui poserait problème quelque part. Il avait été naïf dans le fond le brun, sans doute un peu trop idéaliste. Il n’avait vu que le bon côté des choses, sans penser à tout ce qui pourrait être compliqué. C’était parce qu’il était amoureux, ce sentiment qui donnait l’impression de pouvoir prétendre à une belle histoire, de pouvoir construire sa vie avec quelqu’un, or dans leur cas, ce n’était pas aussi facile. Il y avait Adam dans l’équation et tant qu’Anissa n’aura pas décider de demander le divorce, ils seraient coincés dans cette situation. Il ne voulait pas lui mettre la pression Santiago, mais il avait quand même envie de voir les choses évoluer entre eux. Il l’aimait et il était prêt à faire de sacrifices et des concessions pour elle, mais il ne savait pas combien de temps il pourrait tenir dans une situation pareille. Il était bien, dès lors qu’il était avec elle, il se sentait heureux et il avait tendance à oublier tous les problèmes posés par leur relation. Mais quand il se retrouvait tout seul chez lui, loin de celle dont il était éperdument amoureux, les choses étaient bien différentes. La douleur prenait la place sur le reste et c’était assez difficile à vivre par moment. Il tenait le coup Santiago, parce qu’il était amoureux et qu’il croyait en leur avenir commun, mais il ne pouvait pas prétendre qu’il acceptait complètement cette situation.

Elle devait bien le savoir Anissa que ça ne lui convenait pas, qu’il n’était pas à l’aise dans son rôle d’amant. Elle le connaissait mieux que personne la blonde. Elle savait qu’il n’était pas du genre hypocrite habituellement. Il n’était pas un menteur, il n’aimait pas ça. Toute cette situation le mettait bien mal à l’aise en plus de le pousser à se sentir coupable, parce qu’il y avait Adam dans cette histoire, qui n’avait rien fait de mal et qui se faisait injustement tromper par sa femme. Il s’en voulait Santiago, pour ne pas réussir à poser un ultimatum entre elle et lui. Pour ne pas être capable de l’obliger à faire un choix, à rompre avec son mari si elle voulait être avec lui. N’importe quel type bien et droit dans ses bottes aurait agit de la sorte, mais il, il en était incapable, parce qu’il avait beaucoup trop peur de la perdre. Il lui faisait confiance autant que possible, mais le fait qu’elle n’ait toujours pas rompu avec son mari, malgré leur histoire à eux deux, ça lui mettait des doutes contre lesquels il ne pouvait pas faire grand-chose le brun. Après tout, la question subsistait : pourquoi n’avait-elle pas encore quitté son mari ? Il avait du mal à comprendre Tiago. Pour l’heure, il était avec Anissa alors toutes les questions qu’il se posait habituellement, elles étaient au placard. « Ah ouais ? Ce serait quoi alors ? » Il demanda à la blonde, un sourire en coin sur les lèvres, un brin provocateur. Ils étaient ensuite partis visiter cette galerie qu’elle essayait de remettre sur pieds, main dans la main, c’était une sensation qu’il appréciait le brun, même si ce n’était qu’à l’intérieur de cette galerie où ils ne croiseraient personne et non pas dehors, aux yeux de tous. « Ouais, c’est vrai. » En même temps, elle était abandonnée depuis quelques années et elle avait passé un certain temps aux mains de son père et il n’avait pas forcément changé grand-chose au fil des années. Un coup de neuf, ça ne ferait vraiment pas de mal d’après Tiago. « Je ne suis pas un expert, mais je pense ouais. » Il haussa les épaules, franchement, il ne savait pas si son avis comptait beaucoup, parce qu’il n’y connaissait rien. Mais c’était un fait, dans les musées maintenant, ce n’était pas rare d’y avoir un restaurant, alors pourquoi pas dans une galerie d’art ? « Nous c’est plus un self qu’un vrai restaurant qu’on a, c’est pas très grand, mais c’est sympa, pour les visiteurs comme pour les employés. » Ce n’était pas rare qu’il mange là-bas lui, parce qu’il n’avait pas le courage d’aller ailleurs ou de se préparer à manger chez lui. « Je suis certain que tu vas faire quelque chose d’extraordinaire. » Il savait qu’elle en était capable, elle avait de bonnes idées la blonde et l’art, c’était sa passion, alors elle pouvait faire quelque chose de vraiment génial.


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(#) Re: (anissa), i hope you're thinking of me. { Jeu 21 Mai - 13:59 }
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Elle mène une sorte de double-vie, finalement, Anissa. Officiellement, elle est à un autre homme – officiellement, elle aime un autre homme. Pourtant, elle est aussi avec Santiago. Mais à l’abri des regards, dans l’ombre, en secret. Elle ne peut rien lui offrir de plus que quelques minutes par-ci, par-là. Que des messages, à longueur de journée, faute de pouvoir être là, d’en avoir le droit. Elle n’a pas grand-chose à lui offrir pour l’instant, An, si ce n’est peut-être la promesse qu’un jour, tout s’arrangera. Pourtant, le moment n’est toujours pas venu, elle repousse le divorce le plus possible – sans que ce soit contre Santiago, sans que ce soit une volonté de lui faire du mal. Elle souffre, elle aussi, même si elle n’en parle pas, même si elle le garde pour elle. Elle lui dit sans doute seulement qu’il lui manque, c’est tout, et à ses yeux, déjà beaucoup. Mais parfois, elle se dit qu’il doit l’aimer vraiment, pour l’attendre si patiemment. Il mériterait mieux que ça, mieux qu’être un secret, mieux qu’à se retrouver à attendre quelqu’un – elle le sait, Anissa. C’est peut-être l’ancienne meilleure amie en elle qui en vient à penser ainsi, c’est surtout qu’elle l’aime assez pour se rendre compte qu’elle n’est probablement pas la bonne pour lui. Du moins est-ce ce qu’elle en vient à penser, parfois. Rongée par les doutes, l’inquiétude. Rongée par la peur qu’eux deux, ça ne marchera pas – ce qui serait, sans conteste, le grand drame de sa vie. Parce qu’elle ne sait pas, Anissa, comment est-ce qu’elle se relèverait de tout ça. Elle se dit déjà souvent que sans lui, elle n’aurait plus grand-chose à quoi se raccrocher, sinon rien. Il l’a sauvée d’elle-même, d’une certaine façon – il lui a permis, petit à petit, de retrouver goût à la vie. Il a sauvé le navire avant qu’il ne fasse totalement naufrage. Avant qu’il ne percute l’iceberg qui lui serait fatal. Mais l’iceberg, c’est toujours elle. Toujours elle, qui gâche tout, dans son existence. Qui se met des bâtons dans les roues. Elle n’est pas heureuse, Anissa. Elle se sent plus légère avec Santiago, pourtant, et elle trouverait probablement le bonheur si elle pouvait être avec lui dès qu’elle le voulait, si elle n’était pas obligée de se cacher. Mais la lâcheté et la peur sont des vices contre lesquels il est difficile de lutter – alors An, elle s’est laissée engloutir dans ses mensonges et ses secrets, sans trop savoir comment en sortir maintenant. Mais ils n’en parlent pas, quand ils se voient ; comme maintenant. L’instant est trop beau, trop doux, trop agréable pour qu’ils aient envie de tout gâcher, tous les deux. Cet instant, ils l’ont trop attendu pour que ça se passe mal, sans doute, au fond. Anissa, elle peut toujours profiter de la moindre seconde, du moindre instant à ses côtés – voilà pourquoi elle a si vite retrouvé ses bras, pour ne plus avoir vraiment envie de s’éloigner. Elle retrouve aussi bien vite, ses sous-entendus, ses taquineries, ses provocations. « Comme si t’avais besoin que je fasse un dessin. » répond-elle, sans se défaire de son sourire en coin. Elle mène une double-vie, c’est un fait. Mais, ce qu’elle peut faire avec son mari, elle aimerait le faire avec Santiago, aussi. Quand ils se voient, ce n’est pas forcément pour s’envoyer en l’air – leur histoire, ce n’est certainement pas que ça. Elle aime aussi retrouver ses lèvres, ses bras. Et elle aimerait pouvoir faire bien plus, avec lui. Le retrouver après le boulot, dîner devant la télévision, boire un verre de vin ou sortir au cinéma, dîner en ville, déjeuner ensemble à midi. Toutes ces choses peut-être banales, mais dont elle rêve absolument, Anissa. Mais pour l’heure, ce n’est pas possible. Pour l’heure, ils n’ont qu’un peu de temps devant eux, avant que cela ne puisse éventuellement devenir suspect aux yeux des autres. Alors elle garde un contact avec Tiago, ne quittant plus sa main. « Okay, merci. » Et elle lui sourit tendrement, touchée par son avis, par son intérêt aussi. Il pourrait s’en ficher, Santiago, parce qu’il est plus branché dinosaures qu’art, mais il a accepté de venir, il est là, et il l’écoute, toujours. « Ouais je vois ce que c’est. Ça coûte aussi un bras en général, non ? » plaisante-t-elle en riant, doucement. Elle ne sait pas trop ce qu’elle fera, elle a le temps pour tout ça – surtout à l’allure où elle avance, profitant de son temps libre après le travail pour voir son amant, plutôt que de faire des choses pour sa galerie. « Merci, ça me touche. On verra bien. » Elle hausse les épaules, Anissa, mais elle sourit, toujours – même si ses yeux se voilent légèrement, un instant. Cette galerie d’art aussi, elle lui fait peur, après tout. Alors peut-être qu’elle élude un peu, Anissa. « Faut que tu me racontes ta journée en détail. » fait-elle, repartant en direction du bureau, tout en finissant son milk-shake qu’elle laisse tomber dans une poubelle, non loin de là. « Il était très bon, ce milk-shake. » commente-t-elle dans un sourire, avant de se retourner vers lui. Et le temps passe trop vite, elle a conscience, son cœur se serrant à cette idée.
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