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-  set me free. (THEODOR&IRVING) -

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(#) set me free. (THEODOR&IRVING) { Sam 28 Juil - 16:23 }

set me free.
Afraid to lose control and caught up in this world. I've wasted time, I've wasted breath. I think I've thought myself to death. I was born without this fear now only this seems clear. I need to move, I need to fight I need to lose myself tonight. Woah come with me now, I'm gonna take you down. Woah come with me now, I'm gonna show you how.

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Il ne m’a suffit que d’un seul coup de fil pour me décider à sortir de mon antre. Sa voix m’a immédiatement attiré, comme les charmeurs de serpents. A la réflexion, peut-être suis-je moi-même un serpent. Le serpent illustre la métamorphose dans le mouvement de la naissance, de la vie et de la mort dans la mesure où il change de peau. Les forces de la création, de la sexualité et de l’âme, la transformation et l’immortalité font partie des forces qu’il détient. En y réfléchissant bien, je pense que c’est peut-être ce que je suis, non pas la créature qui se faufile entre les pieds pour planter des crocs pleins de poisons, mais plus celui qui a pu renaître après la mort, une enveloppe charnelle ou psychologique est morte, une autre est apparue suite à ce que j’ai pu faire. Je ne suis pas persuadé d’apprécier le nouveau moi, parce qu’il est sombre, il est froid, et je ne m’y reconnais plus. C’est pour chasser la froideur, la noirceur que j’ai décidé d’ouvrir les possibles à l’alcool, la drogue, le sexe en mon cœur. Quoi que le sexe, je ne sais pas si je pourrais le qualifier de positif pour le moment, je ne suis pas persuadé d’aimer entièrement ça, ou du moins, pas dans les circonstances actuelles. Pourtant, malgré moi, je lui ai dit oui, j’ai accepté sa proposition, celle de me faire sortir de la tour dorée pour s’échapper. Ce n’est que temporaire, je ne suis pas idiot, mais ça a au moins le mérite de pouvoir faire que mon esprit s’évade pendant quelques heures. Plus le temps de tergiverser, il me passe l’adresse par message alors il faut que je trouve de quoi m’habiller convenablement. C’est-à-dire une chemise à manche longue, noire de préférence pour éviter que l’on puisse voir et mes cicatrices aux avants-bras et les potentielle auréoles que je pourrais avoir à cause de la transpiration. Et oui, même les riches ont des problèmes de sudations corporelles. Ensuite un simple jean de coupe droite, des Converses abîmées et tâchées, un peu de gel sur les cheveux, brossage de dents et le tour est joué. Quand j’arrive dans le hall de la maison, les parents m’attendent devant la porte. « Monsieur Irving Danvers, où croyez-vous aller comme ça ? » Je leur explique, j’argumente, et ils conviennent qu’ils peuvent me laisser passer, sans oublier les sempiternelles recommandations habituelles où je ne dois pas toucher à la drogue, ni abuser de l’alcool, ni montrer les horreurs que j’ai pu commettre. Je soupire longuement à chaque fois qu’ils rajoutent quelque chose sur la liste qui bientôt sera aussi grande que moi. « Bon, c’est terminé ? Je vais être en retard. » Ils me laissent enfin passer, pas une accolade, pas un doux baiser sur la joue pour me souhaiter une bonne soirée. Rien, à part des regards froids et accusateurs, ceux qui regrettent leur erreur de m’avoir conçu. Une fois dehors je commence à pleurer en m’essayant sur les marches du perron. Ce genre de regard ne m’est pas inconnu, j’en ai l’habitude, mais plus les jours passent, plus la douleur se fait immense. Je suis rejeté de tous, au lieu de m’accompagner, ils me font payer ce que j’ai voulu faire. Parfois je me dis que Nola aurait mieux fait de me laisser me vider de mon sang dans cette baignoire. Ma perte n’aurait été un fardeau pour personne. J’essuie mes larmes du revers de la manche avant de partir à pieds pour prendre un taxi. L’heure tourne et la soirée a déjà commencé, pour des personnes comme moi, comme nous, arriver en retard, c’est arriver à l’heure. Une fois devant l’adresse indiquée par Théodor, je descends, paye mon dû et regarde la façade de la bâtisse. Ouais, ça manque de classe, c’est justement ce qui est parfait. Au diable les conventions et la bourgeoisie. Une cigarette trouve la route de mes lèvres, je l’allume avec le zippo qui ne quitte jamais ma poche et reste à l’extérieur. Au bout de plusieurs minutes à fumer le bâton de nicotine, le beau blond arrive, la seule chose que je trouve à faire, c’est de rester prostré comme un idiot sur le macadam à la regarder venir. Alors qu’au plus profond de moi, je voudrais le serrer contre moi, lui raconter tout ce qui ne va pas, les douleurs internes que je ressens. Mais il n’a jamais été question de tout ça entre nous deux, on fait la fête. C’est vide, oui nous sommes meilleurs amis, mais j’ai l’impression que lui, ne sait rien de moi, parce que j’ai honte de tout lui raconter, j’ai peur de lui dire que quand je repense à ce qui s'est passé il y a deux ans, je revois ses mains se frayant un chemin sur la peau fine de mon entrejambe me replonge dans cette ruelle sombre où je me suis fait agressé sexuellement et que indéniablement, ça me ramène aussi à l’hôpital où je me retrouve avec les bras enroulés dans des bandages, une perfusion de sang m’administrant de l’hémoglobine qui n’est pas la mienne. Il ne sait pas tout ça, parce que je ne peux pas en parler. Et pourtant dieu sait que j’en aurais bien besoin, de vider mon sac. Mes yeux sont toujours rouges à cause des larmes versées, inutile de faire croire qu’il s’agit d’autre chose, il ne me croira pas. Alors je souris, je feins d’être en forme avant de lâcher un pitoyable : « Salut mec, tout en souriant de la façon la plus convaincante que je puisse. » Alors qu’au fond, ce n’est qu’un hurlement sourd que mon corps voudrait laisser échapper. Il n’est plus temps d’y songer maintenant, ce soir, je me mets la tête à l’envers, je veux oublier une fois de plus tout ça. Théodor vaut toute les thérapies inimaginables, car il me fait sentir vivant, alors qu’au fond je suis déjà mort.


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